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“A l’occasion de TAZ#2006 (“Théâtre à la côte” 2006), et spécialement pour l’événement, Stef Kamil rendit pour la première fois un hommage personnel à   Bob Dylan. Tous ceux qui assistèrent à cette soirée  – y compris les vrais fans de Dylan – la trouvèrent fantastique. Stef Kamil et Bob Dylan réunis sur une seule et même scène… Depuis, Carlens a repris cet hommage unique un certain nombre de fois, notamment  à l’AB. Mais au cours de l’été prochain il ramènera “Bob” au café “Koer”. Avec l’exquis ensemble TAZ –  “un vrai cadeau” (dixit SKC en 2006) -, il plongera au coeur de l’oeuvre de Dylan et ce tout spécialement à l’occasion du quinzième (!) anniversaire de TAZ!”TAZ team

Artistes

Stef Kamil Carlens & l’ensemble TAZ: Serge Feys (piano), Phillip Weis (guitare), Mirko Banovic (basse), Sam Gysel (batterie).  Avec en outre  Gert Hellings (guitare), Eva et Kapinga Gysel (choeurs) et précédemment Bjorn Eriksson (pedal steel guitar) , Geoffrey Burton (guitare)

Extraits de presse

“Une fois de plus Stef Kamil Carlens a apporté la preuve de son talent à l’occasion  de TAZ (“Théâtre à la côte”). Il faut être un crack pour réussir aussi brillamment un hommage  à Bob Dylan .” De Standaard

“Que Dylan et Kamil s’accordent comme deux herbes dans un sachet, le chef de Zita Swoon (…) l’a déjà prouvé dans  The Gates of Eden (*****)” De Morgen à propos de AB concert

“Une fois de plus Stef Kamil Carlens a apporté la preuve de son talent à l’occasion  de TAZ  (“Théâtre à la côte”). Il faut être un crack pour réussir aussi brillamment un hommage  à Bob Dylan. Les innombrables hommages  rendus jusqu’à présent à Dylan avaient en général soit une allure trop routinière (c’est-à-dire qu’ils se ramenaient à un remâchage conventionnel des seules  années soixante), soit étaient trop prétentieux. Mais, comme Dylan, Stef Kamil Carlens, est un oseur et un touche-à-tout. Pour son projet  il s’est entouré de musiciens capables d’interprétations personnelles et audacieuses des chansons de Dylan. Carlens, le groupe d’Arno et les chanteuses Kapinga  et Eva Gysel sont parvenus ensemble  à insuffler une vie nouvelle au répertoire de Dylan. Laissant les grands classiques au frigo, Carlens ne puisa que dans les oeuvres tardives du barde.  “J’ai grandi avec des disques  comme Shot of love , Infidels et Oh mercy. C’est avec ces titres que j’ai le plus de contact, et ce sont eux qui me touchent textuellement ” disait-il à ce sujet. Pour son titre d’ouverture ,,I and I”, Carlens avait besoin d’un moment de réflexion afin d’en déterminer la tonalité appropriée , mais au fil des chansons il s’immergea de plus en plus profondément dans leur âme. C’est cela qui rendait cet hommage si passionnant: les brillantes performances de chansons teintées de gospel, comme ,,Heart of Mine» et « Dead man » faisaient qu’on oubliait  par moments que le chanteur sur scène était Carlens . C’étaient l’artiste et son groupe qui étaient  fonction du catalogue Dylan et non l’inverse. En dépit des deux seules journées de répétition que s’accordèrent Carlens et co, chaque chanson renaissait de ses cendres et les textes souvent caustiques acquéraient un nouveau mordant. Musicalement le combo variait du pur ” New Orleans swamp” (,,Cold irons bound”) à l’intimité du jazzy lounge (,,Every grain of sand”). Carlens a en outre démontré qu’il faisait de la musique en connaissance de cause. Ainsi pour remplacer ,,Tight connection to my heart” (extrait d’ Empire burleqsque ), mal reproduit, il choisit   la version alternative,  bien meilleure, de la série Bootleg. Entre-temps le guitariste Geoffrey Burton faisait jaillir de son instrument des rythmes éthérés et anguleux, tandis que Serge Feys tirait de son Hammond des grondements pour un sombre ,,Everything is broken”. “Je ne cherche pas à imiter  Dylan , a déclaré SKC,  pour cela  sa voix est trop unique. Avec ce groupe, je veux donner de nouvelles tournures aux chansons, sans perdre de vue les originaux . ” L’efficience et à la fois la modestie dont fit preuve Carlens sont frappantes. La façon dont il a donné un tour plein de vivacité au titre  final  ,,Caribbean wind” (emprunté à Shot of love), était beaucoup plus que crédible. C’était un  témoignage de respect et de professionnalisme, de courage et de passion. Quand au bout d’une bonne heure Carlens signifia au public que lui et son groupe n’avaient pas préparé plus de chansons, il fixa d’un air presque embarrassé  le  sommet du chapiteau, comme s’il attendait l’approbation de l’auteur. Et c’est quasi symboliquement qu’ il termina par un envoûtant  ,,Ring them bells” seulement accompagné du piano. L’ovation debout qui suivit était bien méritée.” Peter Mestach De Standaard